La fin du maquis du Vercors
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la fin du maquis du Vercors en 1944
Cette méprise tragique de planeurs atterrissant à Vassieux et qui ne sont pas ceux que l'on attend depuis deux mois va marquer la fin du Vercors.
Le 23, dans l'après-midi, après deux jours de combat, les Allemands crèvent le front et pénètrent à l'intérieur du plateau : 20.000 hommes sont venus à bout de la résistance désespérée opposée par 3.500 F.F.I.
Il ne reste à ceux-ci qu'à clamer, par la voie des ondes, leur déception et leur colère, qu'à tenter d'évacuer la forteresse prise d'assaut.
Le 23 juillet, le commandement du Vercors donne l'ordre de se disperser et de prendre le maquis. Certains se réfugient dans les forêts ou les sommets, s'éloignent des routes et des points de passage. Ils y souffriront de la faim et de la soif mais les Allemands n'osèrent les suivre ; ils se retrouvèrent un mois après parmi les libérateurs de Grenoble et de Romans et ensuite dans l'armée de Lattre.
D'autres, répartis, en petits groupes, essaient de franchir l'encerclement ennemi, et de rejoindre alentour d'autres maquis. Mais les Allemands font bonne garde.
C'est ainsi qu'à la sortie des gorges d'Engins, le capitaine Jean Prévost, le capitaine Loisel, les lieutenants Veyrat et Julien du Breuil, le caporal Leizer sont surpris et exécutés par un poste allemand en essayant de rejoindre les maquis de l'Isère.
Les blessés de l'hôpital de Saint-Martin (parmi lesquels des officiers des forces régulières françaises), évacués dans la grotte de la Luire, sont massacrés par les Allemands avec leurs médecins, les docteurs Fischer et Ullmann et leur aumônier, le père de Montcheuil. Les infirmières sont déportées.
Ainsi finit le Vercors.
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Maquis dans le vercors